vendredi 29 mai 2009




Je divague pas mal, là. Tout est flou autour de moi. Je m'accroche aux seules choses qui restent. Je me lime les ongles en montagnes et fait des pyramides de cartes. On n'y songe pas souvent, mais c'est vraiment très complexe. J'en suis moi-même un peu étonnée, mais bon. Je suis aussi étonnée par moi-même. Plus rien ne me convient, excepté les choses inconvenable ou intouchable. C'est perturbant, surtout là, en ce moment, alors que je dévisage une pyramide de cartes en songeant si je souffles et détruis tout avec ce léger vent ou si je le regarde grandir tout seul, comme une fin des dessin-animés de Walt Disney. J'hésite. Sommes nous dans la vie réelle ou pas ? Parce que ça changerait pas mal de choses.
Aujourd'hui, j'ai jardiné, j'ai pris le soleil et je l'ai embrassé. Il ne me l'a pas rendu. Il m'a brûlé en échange de mon baiser, il m'a enflammé la peau, il m'a fondu le sang. J'avais envie de lui cracher dessus, mais en y réfléchissant bien, si j'avais craché, mon mollard me serait retombé en plein visage. Heureusement, je m'en suis abstenue. Donc, j'ai jardiné. C'était beau de pouvoir casser toute cette terre sèche, lui redonner une nouvelle vie en lui versant de l'eau en guise d'or. Je pense que je pourrais observer la salade que j'ai planté aujourd'hui jusqu'à ce qu'elle grandisse et soit prête à être mangée. Mais cela serait beaucoup trop long, beaucoup trop de temps perdu.
Ce soir, ma mère veut que je l'accompagne voir le fabuleux "MILLENIUM" au cinéma. Il se trouve qu'elle a lu les deux livres et qu'elle les adore. Il lui faut une personne pour l'accompagner. Oui, il lui faut quelqu'un pour les scènes de viols ou de tortures. Il lui faut une personne avec qui parler pendant l'attente, quelqu'un à qui elle pourra raconter tout le film en avance histoire de montrer qu'elle a bien lu et comprit le livre. Cette personne, c'est moi.
Sur ce, je vous laisse, je dois me changer.
Bisous-bisous, C.

mardi 26 mai 2009




ATTENDRE. ALLEZ. C'EST BIENTÔT FINI. TOUT EST BIENTÔT FINI. JE SUIS FINIE, CONSUMÉE ET TERMINÉE. JETTE-MOI, MAINTENANT. JETTE-MOI AVANT QUE JE NE POURRISSE ET ME DÉSINTÈGRE. ÇA VA ÊTRE FINI. ATTENDRE ENCORE UN TOUT PETIT MOMENT.


BON DIEU QUE C'EST LONG !

lundi 25 mai 2009




Vous savez ce qu'on ressent quand on est vide à l'intérieur ? Moi non plus. Personne ne peut vraiment le ressentir, apart peut-être les animaux qu'on empaille, mais ,à ce moment-là, ils ne peuvent plus trop sentir quoi que ce soit. Mais, essayez tout de même de vous l'imaginer. Essayez de ne plus entendre votre coeur, vos tripes ou même votre sang ruisseler dans vos veines. Moi, je n'y arrives pas. J'arrive à me vider, à ne plus penser à rien et surtout à certaines choses. Du moins pour un petit moment car c'est impossible de ne pas penser à ce qu'on veut ou même ce qu'on désire. Un enfant ne peut pas s'empêcher de penser à des bonbons, même s'il se retient. Je me retiens. Oui, je me retiens le plus possible, mais mon esprit n'est pas vagabond, il préfère penser aux choses auxquelles on tient plutôt qu'à de nouvelles choses. Tout ça pour dire que j'arrive à vider mon esprit, certes, mais pas à l'oublier ne serait-ce qu'une demi-heure. Impossible. Mais quelle est cet engin dans ma tête ? Cette chose qui me torture, me retourne et ne me vide pas. Je n'en sais rien. J'ai jamais été très forte pour l'SVT et toute les choses vraiment savantes. Disons juste que je me débrouilles. Je ne suis pas un as. Non, je suis plus une pique. Je suis ni coeur, ni trèfle, ni as. Je suis pique. Je me pique et me griffe. Je m'arrache et me gratte. Je suis pique. Peut-être pas l'as de pique. Peut-être pas la reine de pique non-plus. Peut-être seulement le valet. Oui, le valet de pique. La personne sur laquelle on s'appuie, la personne qu'on charrie gratuitement, la personne inutile mais pourtant un peu serviable. La personne dont tout le monde se fout : la conne de service, le valet de pique.
Aujourd'hui, il fait très chaud. Aujourd'hui, tout est vide : le monde, mon coeur, mon cerveau et ma colle. TOUT. Absolument tout. Je veux que tout change. Je veux tout remplir. Remplir le monde de joie et de folie. Remplir mon coeur de champagne et d'un peu d'amour. Remplir mon cerveau d'inutilités et d'SVT. Changer ma colle. Je veux du changement. Et qui m'aime pas me suive pas. De toute façon, la seule chose que j'ai à faire en ce moment, c'est d'attendre. Attendre ce changement-là, l'attendre lui. Attendre, attendre, attendre.
Je suis une fille papillon. Je vole, je vole. Je me fait manger par un bourdon. Je ne vole plus, mes ailes sont cassées. Je me mute en chenille, à l'inverse de tous les autres. Je transperce ce con de bourdon pour revoir le jour. Je revis à nouveau. Voici une belle histoire. Pour l'instant, je n'en suis encore qu'à l'étape où je vole encore gaiement.
Sur ce, je vous laisse, je dois encore attendre.
Bisous-bisous, C.

vendredi 22 mai 2009


Pour l'instant, tout va bien. Nous allons dire que c'est le calme complet avant la tempête. La foutu tempête qui va tout terrasser sur son passage : mon coeur, mes yeux, mes douleurs et tout le reste. Mais je pense que la douleur sera supportable. Je suis une habituée des douleurs. J'en ressent très souvent, plus ou moins profondes, plus ou moins intensives. Certaines plus terrassantes que d'autres, évidemment. Depuis quelques temps, je ressens les pires de ma vie. Mais je pense que ce n'est pas fini. Ce grand changement, je l'attends, tapie dans mon terrier, coincée à bloc avec ma timidité comme seule compagnie. Je suis serrée, compressée, meurtrie, martyrisée. Je ressens même la souffrance la plus minimale, oublie presque les maximales. N'empêche que je suis prête, mais que je sens que ce changement va arriver quand je ne m'y attendrais pas, par surprise. Comme pour la ligne Maginot pendant la Seconde Guerre Mondiale. Sauf que là, je suis seule face à l'ennemi, qui, au fond, n'en est pas un. J'angoisse, attendant cette arrivée comme le futur messie. Mon messie. La seule personne au monde qui sera capable de marcher sur mes désirs et de séparer mon coeur en deux, comme Moïse avec l'océan. C'est exactement pareil. Si j'en souffrirais ? Je ne le sais pas encore. Non, je sais qu'il va se passer quelque chose. Je ne sais ni quoi, ni quand, ni comment. Ni même pourquoi. Je sais juste que ça arrivera quand je ne m'y attendrais pas et que tout mon monde s'effondrera. Ce ne sera pas la première fois, ni même la dernière. Pour l'instant, je vais bien, je suis sereine. Je ne pense pas à l'avenir, je préfère rester dans le présent et m'efforcer de comprendre ce qui m'arrive. Est-ce possible ? Ce ne peut être qu'un rêve. Oh, mon Dieu, faites que ce ne soit pas un rêve ! Faites que je ne soit pas endormie, que tout cela soit réel. Nous verrons bien, dans le futur. Le futur, cet imbécile auquel je ne veux pas penser mais qui revient toujours à la charge, inépuisable. Il revient, attaque, arrache, mord, détruit et tue, fait saigner, tire le feu et continue. Il est fort, bien plus fort que moi. J'ai beau courir comme une folle désespérée, il reviendra et me rattrapera. Mais entre les deux charges, j'aurais un moment de paix, un moment d'intimité et de bonheur. Du moins, j'espère. Le futur n'est pas un sadique au point de m'enlever le bonheur, si ? Si, il en serait capable mais il préfère me montrer ce que je perds, ce que je n'aurais jamais. Il est en réalité plus sadique que je ne le pensais. Mais je suis sûrement plus intelligente qu'il ne le croit : je ferais tout mon possible pour faire durer ce bonheur, ce moment de répis entre deux souffrances. Cette pause entre deux pluies, la venue brève de l'arc-en-ciel dans un ciel de nuages noirs. L'intrusion rapide du soleil, comme un électrochoc. Je vais ressentir cet électrochoc plus fort que les autres. Je veux le ressentir dans tout mon corps, le laisser m'envelopper, me bloquer et me serrer de toutes ses forces. Me laisser aller, voler et tomber. Voilà mon futur, je t'ai cerné. Je sais ce que tu vas me faire. Nous verrons bien, nous verrons bien qui gagnera. Je ne suis pas forte ou même douée, mais je suis présente et je t'attends. Allez. Allez, viens me chercher maintenant, arrête de jouer.

jeudi 21 mai 2009


Je prends l'air de mer. Je prends le soleil et le capture en moi afin de le garder pour l'éternité, on ne sait jamais. Je suis en manque de tout le monde, je dois tous les voir, tous leur parler, tout leur expliquer. Mais peut importe. Je suis devenue une femme-pluie. Je tombe, flotte, me gonfle, ruisselle, m'alourdis et m'esclaffe par-terre. Mais contrairement à la pluie, je ne m'esclaffe pas avec élégance, et c'est là toute la différence. D'un autre coté, je pourrais aussi être une fille-soleil. Je cramerais les gens à les en faire souffrir, au point qu'il ne désire plus ma présence. Mais contrairement au soleil, quand je ne serais pas là, on ne me regretterais pas.
Je me suis promenée sur la plage, le vent soufflant sous et sur ma robe. Je l'adore d'ailleurs, ma robe. Je joue la fillette et jette mes salopettes, j'enfile une petite robette et joue à l'enculette. Mais l'enculette, moi, j'suis pas très douée à ce jeu-là. Il faut dire que je ne suis pas douée pour grand chose. A part les grandes marches comme aujourd'hui sous le soleil et les nuages, en pensant à certaines personnes en souriant, en murmurant l'air de I'm the rain et en interrogeant le ciel sur mon avenir, mon putain de futur. Je pense que seul le ciel peut connaître mon avenir. Mais attention, quand je dis le ciel, ce n'est pas Dieu et tous les autres enculés de Saints. Non. Moi, je fais partie d'une religion ou le Dieu c'est les nuages, le soleil, le vent et la lune. L'odeur maritime et l'odeur de l'essence. Le son du feu qui crépite et le son de la voix de Matthew. La vue de sa silhouette et la vue d'une vague fulgurante. C'est tout ça et plus, ma religion. C'est ma religion-d'honneur. Il n'empêche que tout cela me plaît, contrairement aux guerres protestants/catholiques et à toute la vie de ce (faux-)Jésus.
Aujourd'hui, je suis chez mes pépé/mémé. J'ai pas de photos, je suis à plat. J'ai le moral nase et je suis crévée. Je renifle à plein nez le long repas que je vais déguster ce soir. Enfin, tout ça pour en revenir au fait que je prends cette photo ci-dessus de Fanny. Fanny, ma souris-chérie. Fanny, mes rêveries. Fanny et toutes ses folies. Fanny, Fanny, Fanny. Je pourrais sûrement répéter ce nom-là éternellement. Fanny est une tuerie plus que jolie, mais elle ne le sait pas. Non, elle se trouve laide. Je cherche encore comment, comment elle peut se trouver laide alors qu'elle a de yeux marrons fabuleux, des cheveux frisés comme les cieux, une paire de jambes extraordinairement parfaites et un rire digne d'une vague en plein élan qui va se poser docilement sur la marée. Et puis, elle a un esprit ravageur qui vous entraîne obligatoirement à penser comme elle. Elle réfléchit la plupart du temps ou agit sur l'action du moment. Ça, c'est une fille moderne. Ça, c'est une vraie fille-soleil. Quand elle est là, tout le monde rougit. C'est vraiment ma femme-soleil. Elle éclaire, illumine, fascine tout son monde et même celui des autres. Et puis, Fanny, c'est aussi plein de joies, de rires incontrôlables et de baisers chaque jour. Une bonne soupe de bonne humeur avec 100% de tonus garanti. Tout cela, toutes ces choses magiques, c'est Fanny. Et encore, ce n'est même pas assez bien expliqué, elle est plus que tout ce que vous pouvez imaginer. Elle est elle-même, elle est soi-même, elle est magnifique.
Sur ce, je vous laisse, j'ai un gros ventre à remplir.
Bisous-bisous de mer, C.

mercredi 20 mai 2009


JE SUIS PERDUE DANS UN NUAGE DE MENSONGES ET DE RÉALITÉS. JE FOUILLE, CHERCHE, RATISSE, HURLE. JE NE DISTINGUE PLUS LA VÉRITÉ DU MENSONGE. AIDE-MOI, JE T'EN SUPPLIE.

dimanche 17 mai 2009


Je n'ai moi-même pas les réponses à certaines questions. Il faut chercher au plus profond de moi afin de découvrir certaines réponses que je veux cacher à tout jamais. Vous pouvez m'interroger, me torturer et tout ce que vous voulez : je l'ai caché. Vous ne trouverez pas. Vous ne trouverez jamais et c'est bien mon but. Comment réagiriez-vous ? Je n'en sais rien et je ne veux pas le savoir. On m'analyse et me questionne assez pour l'instant. Je me fais ce que je veux, je me corrige si je le veux. Après tout, ce n'est que moi. Je ne suis que Clémence et je le serais tout le temps, malgré mes envies folles et mes désirs fous, malgré leur foutu amour et leur foutu haine, malgré mes faux pas et mes incompréhensions. Je ne sais pas si je changerais. Tout ce que je sais, c'est que je le veux, je le désire plus que tout. Ça m'en fait mal tellement je ne veux plus être moi, ça me fait gonfler à tout jamais, ça m'arrache, ça me tiraille, ça me fait pleurer, ça me tue. Tout le monde peut changer, non ? Le Monde lui-même change. Pourquoi pas moi ? Pourquoi ? Parce que, justement, je suis moi. Je vous le répète, je suis comme ça. Soit on me prend toute entière, avec mes secrets et tout le reste, soit on me jette sur le trottoir et on choisi quelqu'un d'autre. Au fond, c'est vous qui choisissez. Je n'ai jamais eu le choix, et je ne l'aurais sûrement jamais.






Bonjour, chers lecteurs avides de ma vie si peu intéressante. Vous savez quoi ? Et bien, je crois bien que j'ai attrapé une sorte de rhume des foins. J'ai le nez bouché en plein mois de mai, j'ai la gorge qui me tiraille et qui m'empêche de respirer (ce qui est plutôt gênant, me direz-vous) et dernièrement, j'ai un mal de ventre féroce. Mais, j'étudie mon SVT et je sais donc que mes globules blancs vont faire leur travail et me remettre en forme. Du moins, j'espère. Vous voulez la cause ? Tout simplement, vendredi était un jour-de-pluie et j'avais sport à l'extérieur. Étant donné que ma prof est Mme Palanque, je ne pouvais pas demander pitié à cette grosse vache en lui expliquant l'état catastrophique de mes cheveux et de ma gorge. Non, cette grosse vache, elle, elle préfère nous faire faire du sprint sous une pluie battante avec un sol qui glisse et des cheveux qui frisent. Ben voyons, c'est sur que c'est plus drôle, vous trouvez pas vous ? Déjà, sur le coup c'est pas drôle, mais après quand t'as mal à la gorge-ventre-nez, c'est pire. Je hais cette foutu Mme Palanque. Mais bon, après c'était le week-end et j'ai commencer à la pardonner. J'ai bien dit "commencer", parce qu'elle ne m'a pas demandé de passer une deuxième fois au sprint, et je pense que je peux lui en être reconnaissante.
Hier était une journée forte agréable car le soleil avait expulsé la pluie avec l'aide de beaux nuages de coton, me permettant ainsi de me mettre en T-shirt. Ravissant ! Je suis monté vers environ 14h46 chez Marion-cul-de-coton afin de passer avec elle et Elise-cul-de-valise ses 15 ans. C'est un petit pas pour l'humanité, certes, mais un grand pas pour Marion(cul-de-coton). On a commencé à faire notre très intéressant exposé d'SVT. Non, je déconne, on a rien foutu. NADA. C'est ça le problème quand il fait beau : on ne peut plus se concentrer et on ne pense qu'à une chose, c'est d'aller se faire la toast attitude au soleil. Nous avons donc écouté nos très intelligents hormones et sommes sorties au soleil. Nous nous sommes presque endormies comme des loirs sous ce fabuleux soleil. Après, il était 19h et nous sommes allées louer des DVDs, puis nous sommes allées à LA BIBLIOTHEQUE voir de faux-fabuleux serveurs gais. J'ai donc mangé comme une grosse goinfre que je suis et nous sommes ensuite allées voir nos vrais-fabuleux films que nous avions loué. Je vous jure que Elise et Marion elles stressent comme des moutons. C'est vraiment excellent de les effleurer à peine et de les regarder ensuite sauter d'un bond digne d'un lièvre et de pousser un cri digne d'un merle. Vraiment génial. A suivi ensuite une grande conversation pour savoir qui dormirait au milieu et qui n'aurait pas de couverture. Nous n'avons d'ailleurs toujours pas fini cette conversation car nous avons enchaîné sur un fabuleux débat ayant pour thème : la vie difficile de trois adolescentes angoissées dans un monde plein de peurs et de craintes. Ce n'était pas franchement intéressant mais ça m'a suffit. Il est 10h23 et le réveil est très rude. Surtout qu'on doit attendre pour aller déjeuner. Foutu fringale féminine !
Au fait, j'ai fini la saison 2 de Gossip Girl. Chuck Bass est un des anglais les plus séduisants de la Terre. AAAHH, j'en bave sur mon clavier, burk.
Sur ce, je vous laisse, j'ai un nez à moucher.
Bisous-bisous, C.

mercredi 13 mai 2009




Bonjour à tous. Je viens de passer la journée la plus ordinaire qu'il soit. Je suis allée en cours ce matin, j'ai vu Mme Bua, j'ai vu Mr Siguier et j'ai vu Mme Palanque. Quoi de plus simple ? Je suis ensuite allée manger de fantastiques-dégueulasses pommes de terre farcies à la farce-dégeuelasse. J'ai ensuite attendu genre 1 heure devant le collège avec Lily à discuter pour prendre le bus de 13h15 a l'arrêt de bus d'en bas du collège. Nous sommes ensuite arriver à l'amphithéâtre de Rodez et nous avons pu faire notre cours hebdomadaire d'aérobic qui commence d'ailleurs à m'énerver très fortement. Je suis ensuite rentrée chez moi. J'ai goûté, j'ai pris du poids et je suis allée me reposer. Maintenant, je suis à l'ordinateur et je vous raconte ma vie. Quoi de plus original ? La seule chose qui m'est arrivé aujourd'hui, c'est que Marion veut me payer pour que je lui fasse ses devoirs. Et oui, je suis une chose stupide dotée d'un cerveau qui fait les devoirs des autres contre de l'argent. Je ne le ferais jamais, j'suis pas un objet.
En ce moment précis, je me lamente sur mon sort en regardant des blogs de filles parfaites aux jambes parfaites et aux habits parfaits. Je ne ferais jamais partie de ce genre de filles, jamais. Elles ont toutes de superbes tenues, de superbes visages et de superbes chaussures. Elles me plaisent beaucoup, même si je préfère les garçons. J'aimerais beaucoup prendre la plupart de ces filles parfaites en photo. Quoiqu'elles sont trop belles. Je préfère photographier des personnes peut-être moins belles, mais qui ont du vrai charme, des vrais formes et des vraies tenues. J'aime photographier les personnes charmantes, ça me plaît.
J'ai calculé le peu de temps qui me reste à passer dans ce maudit collège. C'est très court. Dans seulement un mois, je suis en vacances. Et juste après ces vacances, je rentre au lycée. Il me tarde vraiment, même si il est vrai que j'appréhende l'arrivée dans un nouvel endroit tel que le lycée. Mais je m'y ferais. Du moins, j'espère.
Sur ce, je vous laisse, j'ai une BD des Simpsons à feuilleter.
Bisous-bisous, C.


mardi 12 mai 2009



Bonjour, bonjour. J'espère que vous allez bien. Moi, je me porte plutôt pas mal pour l'instant. Je commence à m'énerver parce que je ne trouve pas un site sur internet, mais je commence donc je ne suis pas encore totalement énervée.
Fanny a acheté un nouveau appareil photo. Croyez-moi que je veux le voir, parce que apparemment il est super CLASSE. Tout fin, tout beau, tout noir. Tout l'inverse du mien-moche. Ah, maudit Pentax. N'impêche que Fanny elle va devenir super douée pour prendre des photos et ça, c'est cool. Et puis aussi Lily peut de nouveau manger. Oui, elle n'a plus mal à l'oesophage. Il me semble que c'était là, oui.
Vous voulez du scoop ? Mais oui, vous en voulez. Ce matin, mon réveil n'a pas sonné. Ou plutôt, j'ai oublié de mettre mon réveil en marche hier soir. Ça, ça tue. Parce que ce matin, à 7h12 précisément, ma mère est entrée dans ma chambre en me demandant :"B', tu te lèves pas, toi ?". J'ai d'abord pensé à lui jeter mon coussin par la figure, mais je me suis finalement tournée vers mon réveil, histoire de retarder l'envoi du missile. Mais là, horreur : il était 7h12. Or, en temps normal, je me lève à 6h43. J'ai cru que j'allais me tuer. Je me suis levée la tête dans le brouillard le plus épais de toute ma vie en courant vers la salle de bain. Je vous dit pas comme j'ai tout fait en deux temps, trois mouvements. Parce que, que je vous explique, mon voisin passe à 7h28. Si vous faites le calcul (et que vous êtes forts en mathématiques) vous voyez que j'avais seulement 16 minutes pour me laver les dents, mettre mes lentilles, me laver le visage, me déshabiller, choisir mes habits, m'habiller, finir mon sac, ouvrir mes volets, faire mon lit, me coiffer, me parfumer, me maquiller et mettre mes chaussures. Ce qui était, en gros, totalement IMPOSSIBLE car je ne suis pas Lara Croft ou même Tom Cruise. Alors je vous dit pas ma tête ... Les gens qui me regardaient n'avaient même pas besoin de réfléchir, c'était direct :"Ah, elle, son réveil a pas sonné ce matin !". L'horreur. Je ne referais sûrement plus jamais cela, mais malgré tout, je n'ai pas loupé mon bus. Alors, je suis peut-être pas Lara Croft ou Tom Cruise, mais je suis tout de même Dartagnan ou même Cyrano. (Ce qui n'est, en somme, pas très avantageux)
Je commence à avoir peur : le kamikaze commence à vouloir communiquer avec moi. AHHH. Et, je ne sais pas si je vous l'ai déjà dit, mais Marion a une légèreté, une féminité et une beauté bien à elle. Je l'aime pour cela et parce qu'elle va avoir 15 ans dans seulement 7 jours.
Sur ce, je vous laisse, j'ai un site introuvable à trouver.
Bisous-bisous, C.

dimanche 10 mai 2009




Bonjour à tous. Nous sommes aujourd'hui dimanche et demain je repars pour une semaine complète cette fois-ci. Je n'aime pas ça. Je commençais à m'habituer aux week-ends longs de trois jours. C'était fort agréable, mais comme toutes les bonnes choses, cela a une fin. J'aurais beau me plaindre, y'aura rien à faire. Il faudrait faire une nouvelle guerre afin d'avoir d'autres jours fériés. Non, franchement, tout sauf une guerre.
Je pense qu'un de ces jours je vais tuer ma mère. Elle ne me laisse jamais tranquille. Clémence par-ci, Clémence par-là ... Ça va bien, à la fin. Non, ça va pas d'ailleurs. J'ai vraiment envie de pouvoir mettre mon futur short, mais non. Rien à faire, c'est non. C'est comme le Levi's et comme la combishort. Les seuls trucs beaux que j'ai, c'est non. C'est comme ça et ce sera toujours comme ça. Vivement que je sois majeure, tiens. Mais vous voulez un petit point positif ? Oui, il en faut bien un, point positif. Hier, ma mère m'a acheté une ravissante petite marinière "Petit Bateau". Absolument génial. Je pense que je vais pouvoir la mettre. Quoique ...
Expliquez-moi le sens du mot "amour". Parce que celui du Larousse, pour moi, c'est pas de l'amour. C'est pas assez profond, du moins. Et puis, toute cette histoire de Roméo et Juliette m'a embrouillé l'esprit. De toute façon, ils finissent tous les deux morts à la fin. Sauf que c'est, comme par hasard, Roméo qui est à la cause de tout ça. Drôle d'histoire, tout de même.
Je suis déjà en manque d'elles. Je crois qu'il va falloir que je suive le conseil de ma mère : aller voir un psy. Ce n'est pas possible d'être en manque comme cela après à peine trois petits jours. Tous ces moments me manquent aussi terriblement et la nostalgie remonte. J'étais bien, j'étais à l'aise, j'étais à peu près moi-même (ce qui n'arrive pas souvent). La plupart du temps, je suis tellement mal à l'aise que j'ai tendance à me faire passer pour quelqu'un qui est toujours à l'aise n'importe où. Or, ceci est extrênement faux.
Voici deux avions. Si je peux vous donner un conseil, ne faites pas de voeux, ça ne marche jamais. C'est très souvent, pour ma part en tout cas, que l'inverse du voeu désiré se produit. Et là, c'est vraiment pas la joie.
Sur ce, je vous laisse, j'ai des photos à regarder.
Bisous-bisous, C.

vendredi 8 mai 2009




Les photos de ce type sont vraiment extraordinaires. Elles sont plus que belles, elles sont même indescriptibles. Voici une personne qui a du talent, et ce n'est pas rien.



Bonjour. Nous sommes aujourd'hui à nouveau en week-end de trois jours et c'est très reposant. Mais j'ai la ferme intention de ne faire aucune mais alors aucune bêtise ce week-end. Ça suffit. J'ai envie de ne rien faire du tout, d'ailleurs. Ce soir, j'ai des invités mais c'est la chose particulière de mon week-end. Je vais dormir, manger, dormir et aller à l'ordinateur. C'est un très bon planning et je pense que je vais avoir le temps de m'épiler vite fait, bien fait, dimanche. Je suis une personne très occupée, comme vous pouvez le constater.
Mercredi matin, j'avais deux bagues dans ma bouche. Mercredi soir, je n'en avais plus qu'une seule. C'est drôle, n'est ce pas ? Je ne sais pas comment je me suis débrouiller pour péter une bague en fer collée dans ma bouche avec la moitié d'un chewing-gum AQUA KISS. Je devrais pouvoir paraître dans le livret des records, sérieusement. Mais si moi j'y suis, il doit y avoir aussi Elise. Car, croyez-moi ou non, mais en l'espace de seulement 5 minutes, elle a réussi a trouer son pantalon 2 fois. Je vais vous expliquer. Elise a une facon bien à elle de s'asseoir. Elle plie ses deux jambes devant son buste et pose, la plupart du temps, la tête sur ses genoux. Mais cette fois-ci, alors que nous attendions un signe sous l'abri-bus, son pantalon n'a pas résister et a craqué au niveau de la fesse gauche. Ça a fait un léger CRAC et ça a déclencher nos rires. Enfin, surtout les miens. Elle s'est ensuite rassise en commençant à rire à son tour. MAIS elle s'est rassise comme elle en a prit l'habitude. Ça a donc fait un gros CRIC et ça a déclencher mon fou-rire le plus complet. Là, elle était autant explosée que moi. Elle avait donc un trou sur la fesse gauche et un autre sur la fesse droite. Cela faisait très débile, je l'avoue. Ça ressemblait très franchement à la mode ratée lancée par Doriane/Julien. C'était donc, par conséquent, très Horrible (avec un grand H). Mais, Elise ayant toujours la solution, elle a mit son gilet sur ses fesses. Ce n'était pas très esthétique mais c'était toujours ça.
Sur ce, je vous laisse, j'ai une vidéo de Matthew Bellamy à regarder.
Bisous-bisous, C.

mardi 5 mai 2009







Bonjour. Je me suis rendue compte il y a seulement 30secondes que je ne disais pas "Bonjour" en commençant mes messages et que je démarrais directement en racontant ma chienne de vie comme une égoïste née ne pensant qu'à sa vie. Et pourtant je préférerais ne pas trop y penser en ce moment. C'est donc pour cela qu'aujourd'hui je suis polie et vous dit "Bonjour". Mais comme je ne suis tout de même pas une sainte, je ne vous demande pas si vous allez bien. Vous ne pouvez évidemment pas tout avoir.
J'ai passé aujourd'hui une journée à griller au soleil qui jouait tout de même à cache-cache derrière les nuages. Mais nous l'avons finalement trouvé en début d'après-midi. Alors, comme je disais, je commençais à cramer aujourd'hui. Je commence donc à prendre des couleurs. Mais attention, quand je dis couleur, ce n'est pas doré, non, c'est rouge vif. Et oui, parce que plutôt que de bronzer sagement comme tout le monde, moi je vire au rouge. C'est vrai que c'est nettement plus drôle. Résultat : je ressemble à une tomate trop mûre qui est sur le point d'éclater. Ce n'est franchement pas bien joli à voir. Je ne suis franchement pas bien joli à voir. Et celui qui dira le contraire est un menteur. Mais il n'y a pas de menteur sur Terre, car personne ne vous dira jamais le contraire.
Très bientôt, je vais m'acheter HAARP. C'est sur, là. J'en ai ras le bol d'attendre encore et encore. Je le veux, je le veux et je le veux. Mais je n'ai que très rarement ce que je veux. Je n'ai pas les moyens, un point c'est tout. Mais je vais faire une exception parce que ça je le veux vraiment. Je veux vraiment voir Matthew Bellamy jouer de la guitare ou du piano comme un Dieu en chantant de sa voix extraordinaire. Je veux vraiment voir Dominic Howard s'acharner sur sa batterie et Chris Wolstenholme bouger la tête sur le rythme avec ses cheveux rasés. MUSE est sûrement le meilleur groupe au monde. Ils sont parfaits. Ils sont trop bons. Tellement bons que ça va me tuer les oreilles. Pour la peine, je vous met trois photos de ce groupe géniallissime avec l'homme le plus sexy du monde : Matthew Bellamy.
Sur ce, je vous laisse, j'ai un ami à ma mère sur mon canapé.
Bisous-bisous, C.

lundi 4 mai 2009


Aujourd'hui a était une reprise très dure. Après trois jours de prélassement, d'engueulades, de n'importe quoi, de nourritures, de macarons, de soleil, de très mauvaises choses et de gifles, la reprise a était très dure, en effet. Surtout le cours d'SVT où Fanny s'est très ouvertement ennuyée. C'est vrai que j'étais au bord de la fatigue. Je n'ai pas passé d'excellentes nuits ces derniers temps. C'est que je dois trouver une raison non-existante. N'importe où que je cherche, je ne la trouve nulle part. Peut-être que je suis une mauvaise chercheuse et que je peux jeter toute idée de faire archéologue plus tard, ou bien c'est cette raison qui se cache drôlement bien pour que je ne la trouve pas. Personnellement, je n'en sais absolument rien.
Vous voulez du scoop ? Mr Siguier a prit un coup de soleil sur tout le visage, ce qui fait ressortir son drôle de nez. J'aime bien ce professeur, moi. Il nous fait bien rire en tout cas. Marion a retrouvé sa voix. (Quel scoop !) Elle rechante. Cela signifie donc qu'elle reprend goût à la vie. Si c'est pas magnifique.
Moi, par contre, je m'enfonce dans la vie. Je lui trouve un goût amer, dégueulasse et inmangeable et je me demande comment certaines personnes peuvent en apprécier le goût. C'est comme les olives, on aime ou on aime pas. En ce moment, je n'aime vraiment pas du tout. C'est donc vraiment comme les olives.
Je ressors les très vieilles photos. Je n'en ai plus. Je suis en manque, mais je ne vais pas pouvoir en prendre avant un long moment. Celle-ci est une photo datant du début du mois de décembre, avec Fanny.
Sur ce, je vous laisse, j'ai une raison à chercher.
Bisous-bisous, C.

dimanche 3 mai 2009


"C'est au sujet de la pomme que vous avez mise dans votre sac. Veuillez me suivre, s'il vous plait."
En mai, ne fais surtout pas ce qu'il te plait.
Sur ce, je vous laisse, j'ai une tante qui m'attend.
Bisous-bisous, C.