vendredi 26 juin 2009






DERNIER JOUR DE MA VIE A J-M.
DERNIER JOUR DE LA VIE DE M.J.
DES BELLES FINS, ENCORE ET ENCORE ET JUSQU'À LA FIN DES TEMPS.


mardi 23 juin 2009


RAL LE BOL. JE ZAPPE EN CE MOMENT ENTRE BONNE HUMEUR ET SUPER MAUVAISE HUMEUR. IL M'ARRIVE CERTAINES FOIS DE PENSER DES CHOSES PLUTÔT MÉCHANTES SUR DES PERSONNES AUXQUELLES JE TIENS PLUS QUE TOUT. J'AI UN CARACTÈRE DE COCHON, MAIS OUI, CAR JE SUIS UNE GROSSE TRUIE IMMONDE ET IMMANGEABLE QUI CROIT VRAIMENT QUE SON JAMBON EST DE QUALITÉ. ALORS QUE C'EST ARCHI-FAUX. MON JAMBON EST DÉGOÛTANT, IMMANGEABLE ET INVENDABLE. MÊME ECO+ NE LE VENDRAI PAS. JE PUE LA MERDE A 56KM A LA RONDE ET C'EST POUR ÇA QUE JE FERAIS MIEUX DE RESTER CACHE CHEZ MOI, SEULE. BON DIEU DE MERDE, POURQUOI EST-CE SI PÉNIBLE ? JE ME RÉPUGNE TELLEMENT QUE C'EN EST DÉROUTANT. REGARDEZ MOI ET FAITES LA GRIMACE. OUI, ALLEZ-Y, NE VOUS GÊNEZ PLUS. JE ME RÉPUGNE MOI AUSSI. HEUREUSEMENT, C'EST BIENTÔT FINI. VOUS N'AUREZ PLUS A ME SUPPORTER ENCORE BIEN LONGTEMPS.
JE NE SUIS QUE SALOPERIES, POINT.

dimanche 21 juin 2009


Authenticité et formes intemporelles.
Un toucher original.
La simplicité du confort et de la qualité.
Un naturel évident.
Une sensibilité différente.
Malgré tout, si certaines irrégularités apparaissent, elles racontent le vécu et l'histoire de la relation.
Une valeur sentimentale.
Des personnes uniques.

JE LES AIME BIEN PLUS QUE VOUS NE POUVEZ L'IMAGINER.

Bonjour, bonjour. Je suis en ce moment même en train de me battre contre mes paupières et le sommeil. Non, ce n'est pas vrai. Avec une correction effectuée, ma phrase devient plutôt : Je suis en ce moment même en train de perdre ma bataille contre mes paupières et le sommeil. Malgré tout, vu que je suis extrenement gentille, je fais mon possible pour rester éveillée et vous racontez en vitesse ma soirée d'hier qui était vraiment géniale.
Rappellons juste qu'hier était le 20 juin, jour de la FERIA de Bezonnes et jour aussi où Lily fêtait son anniversaire (à la FERIA, donc). Tout d'abord, comme le nom le laisse sous-entendre, la FERIA de Bezonnes est une fête de village, de Bezonnes, ayant pour thème plutôt vaste, disons l'Espagne. Au programme de cette soirée : Bandas, Tapas, Rodéo et Danse. Ah, oui : Bezonnes est un petit lieu où se trouve quelques dizaines de maisons. Rien d'autre. (En somme, plus paumé --> tu meurs).
Nous sommes donc allées, Marion, Fanny et moi, chez Lily pour passer une soirée exceptionnelle en l'honneur de son quinzième anniversaire. Nous lui avons d'ailleurs acheté un magnifique cadeau, très original : 3 poissons rouges représentant chacune d'entre nous. (Il y avait donc un petit poisson noir foncé avec de gros yeux globuleux très volumineux qui s'appelait Fanny, un autre plus simple jaune fluo mais tout ce qu'il y a de plus joli et mignon avec de belles écailles qui s'appelait Marion et, pour finir, un petit gros orange avec un ventre à bières pendant et une petite manie à descendre vers le bas du bocal qui s'appelait Clémence). Je pense que Lily s'attendait à tout sauf à cela, et c'est justement ça qui m'a plu dans l'idée de lui acheter des poissons avec un bocal. Tout le reste de la soirée c'est passé parfaitement bien. Nous alternions danses et calmes, frites et boissons, tapas et croissants. Nous avons eu aussi la grande chance de pouvoir exercer notre sprint durant la nuit et c'était vraiment fantastique (ironie). Sérieusement, je pense que notre plus grande chance a été la rencontre avec THE DANSEUR OF THE NIGHT OR OF THE FERIA, parce que ça, ça valait vraiment le coup d'être vécu.
Je vais ensuite passer vite sur la seconde partie de la soirée, la nuit dans les tentes dans un tout petit espace vert et dans un immense froid glacial d'hiver en plein jour du commencement de l'été. Magnificos. (Après tout, c'était soirée espagnole et on a pas parlé espagnol de la soirée. Pas un seul mot. Même pas un petit "gracias". Alors je fais de mon mieux et me rattrape ici). Entre évitage de mousse à raser, chantilly ou même bombes à eau à 5h du matin et concours de rots avec limonade, coca-cola et ice-tea pour les plus forts, cette partie-là a été très instructive. Notamment sur les techniques de réchauffage. Mais bon, maintenant j'ai le ventre ballonné à cause des bonbons succulents et de la belle baguette et j'ai une grosse tache de sangria sur mon collant. Je fais la fière, tiens !
Sur ce, je vous laisse, j'ai un lit qui m'attend.
Adios-amigos, C.


Ce sont ici les cadeaux de Lily, en attendant toutes les photos de Fanny.

jeudi 18 juin 2009


Enfin. Le cinquième album du très fameux MUSE sort le 14 septembre prochain. Je l'attendais celui-là depuis pas mal de temps. Mais, d'après Dom, ce sera le meilleur de tous. J'espère bien ! Je compte l'écouter en boucle avec le son au maximum jusqu'à me détruire les oreilles. Je compte aussi chanter à tue-tête en essayant d'imiter Matthew B. (sachant que je sais très bien que je n'y arriverais pas, mais bon : qui ne tente rien, n'a rien). Je compte aussi acheter ma place pour leur prochaine tournée en automne car je compte être présente le 25/11/09 à Toulouse parmi tous ces fans plus qu'hystériques (je me fondrais parfaitement à la masse, je crois).
J'ai très bientôt tout fini. Je n'ai plus qu'une semaine de cours à faire dans ce maudit et vieil établissement qu'est Jean Mou-mou. Encore enfin. J'ai très exactement 6 jours de cours à faire encore, sans compter les 2 jours de brevet. Je n'ai plus que (roulements de tambours) : 3h de physique-chimie, 5h de maths, 2h de Palanque & soit 37h à être dans le collège. Je sais, vu comme ça, ça semble beaucoup. Mais je pense que ce va passer très très vite. Peut-être même trop vite, tiens. Non, rien ne passe trop vite à Jean Moulin. Vivement cette fin. Mais vous voyez tout de même à quoi j'en suis réduit : je compte les heures qu'il me reste à y passer. Est-ce parce que je veux en partir ? Très certainement, oui.


JE LES AIME, JE LES AIME, JE LES AIME. JE LES AIME TOUTES ET BEAUCOUP PLUS QUE MOI. JE LES AIME PLUS GROS ENCORE QUE LA TERRE, TIENS. JE LES AIME MÊME JUSQU'À L'UNIVERS OU PEUT-ETRE BIEN LA VOIE LACTÉE. IL EN MANQUE. IL EN MANQUE BEAUCOUP CAR UNE PHOTOGRAPHIE NE SERA JAMAIS ASSEZ GRANDE. MAIS JE LES AIME TOUS. TOUS. TOUS AUTANT QU'ILS SONT. ET CROYEZ-MOI, CE SONT TOUS DES BEAUTÉS SUBLIMES.

lundi 15 juin 2009




JE VAIS TOUT VOMIR. TOUT CE QUI ME RESTE DANS LES BOYAUX, TOUT CE QUI PEUX ÊTRE ENCORE ENNUYEUX OU MÊME EXASPÉRANT. APRÈS TOUT, TU L'AS FAIT TOI AUSSI. TU M'AS RECRACHE COMME UNE MAUVAISE HUÎTRE QUI AURAIT ENCORE GOÛT A L'EAU DE MER. TU M'AS RECRACHE DANS LA CUVETTE, TU NE T'ES PAS RETOURNE ET TU AS TOUT SIMPLEMENT TIRE LA CHASSE COMME UNE PAGE QUI SE TOURNE. JE NE T'EN VEUX PAS. IL EST VRAI QUE JE RESSEMBLE A UNE MAUVAISE HUÎTRE. SAUF QUE JE N'AI PAS LE GOÛT SALE DE LA MER. NON, J'AI LE GOÛT AMER DE LA NAÏVETÉ. ET ÇA, C'EST PIRE QUE CETTE PAUVRE HUÎTRE. JE NE VEUX PAS QUE TU TE RETOURNES. JE NE VEUX PAS VOIR TON MAGNIFIQUE PETIT SOURIRE ME REGARDER AVEC DÉGOÛT PENDANT QUE JE ME FAIS EMBARQUER DANS LE TOURBILLON DE L'OUBLI. MAIS OUBLIES-MOI, RATURES-MOI COMME TU ES EN TRAIN DE LE FAIRE VOLONTAIREMENT, RAILLES-MOI. C'EST CLAIR, NET ET PRÉCIS. J'AIME QUE CE SOIT CLAIR, NET OU PRÉCIS. TANT MIEUX POUR MOI.

samedi 13 juin 2009




C'était juste énormissime, brillantissime et magiquissime. Je m'en contre-fou si ça ne se dit pas. C'était si beau tout ce monde. Plus beau que le Monde lui-même. C'était haut, fort et doux. Tout était parfait : les lumières vertes, rouges ou encore jaunes se reflétant sur toutes ces peaux, cette foule qui poussait sans jamais s'arrêter, la puissance de tous les bras qui se levaient et toutes les jambes qui sautaient sur le sol comme pour s'envoler vers autre part, la force de la musique qui retentissait dans nos entrailles et faisait vibrer nos os en rythme, la fureur de quelques ivrognes qui se croyaient on ne sait où, l'odeur de fumée et de tacos qui vous piquait les yeux, les chants pour la plupart du temps faux mais qui sonnaient si bien, les moustiques rassemblaient sous le grand lampadaires comme des moutons ... Tout. Même le débile qui dansait en imitant les guitares et qui se croyait le maître du monde !


C'était une très bonne soirée.

jeudi 11 juin 2009




Le moment crucial où je franchirais définitivement la limite entre la beauté et la laideur est arrivé. Mais pas dans le bon sens. Je marchais déjà, en valdinguant, sur cette limite, en me tordant afin de ne pas tomber du mauvais coté. J'étais tout juste assez joli pour pouvoir ne pas être laide. Oui, il faut le dire. Maintenant, j'ai fait la chute : j'ai mal mis mon pied droit et il a glissé dans le vide en m'emportant. Je me suis écrasée sur le sol de tout, tout en bas. Du sombre coté de la laideur. Ça y est, je suis définitivement laide : j'ai mon appareil dentaire. Du moins, j'ai 12 bagues métalliques sur mes dents d'en bas. Ma lèvre a triplé de volume et mon sourire est devenu littéralement immonde. Je crois que je n'ai plus qu'à devenir musulmane et à me couvrir tout le visage.
Nous sommes de plus le 11 juin et il pleut sur la petite ville de Rodez. Un de ces jours, je vais assassiner les nuages, les faire souffrir et les tuer afin qu'ils ne versent plus aucune gouttes de pluie l'été. Je voudrais tellement revoir le soleil. Mais il va bientôt revenir. Demain, il doit être au rendez-vous. Je vais l'attendre sagement. Je vais aussi attendre que mon coeur se décide à trancher, à décider. Ce sera bientôt fait d'ailleurs. Mon coeur va bientôt ne plus me répondre tellement il rêvera. Et ce sera un très beau rêve.


Jusqu'au réveil, du moins.


lundi 8 juin 2009




Bonjour à tous. Je tenais maintenant à vous précisez que dans très peu de temps, nous sommes en week-end. Et ce week-end là, celui qui arrive dans exactement 4 jours, je vais à Skabazac. Skabazac, c'est l'évènement de l'année de Sébazac. C'est THE show à ne pas manquer. Alors cette année, hop-hop, je vais à ce show si réputé dans notre petite région qu'est l'Aveyron. Il n'y a pas tous les groupes que j'aime, il n'y en a même aucun, mais je vais pouvoir faire de nouvelles connaissances. Qui sait ? Et puis voir tous ces corps mouvant, fusant et gesticulant comme des verres de terre dans du terreau, ça, ça me donne vraiment envie d'y aller. Je vais me coller et me fondre à cette masse de population transpirante, collante et ruminante. Ça va être génial, ça va être parfait, ça va être exceptionnel. Ça promet. Mais je vous raconterai tout d'ici samedi, comptez sur moi.
Je vais maintenant parler d'un sujet qui fâche : demain. Demain, j'ai mon appareil. Demain, un rail en fer sera posé sur mes dents du bas. Demain, un TGV apparaîtra. Abracadabra. C'est vraiment une horreur. J'ai tellement honte d'en avoir un si tard que je pourrais rester toute ma vie cachée sous ma couette à ne manger que de la purée aux carottes. (J'adore ça, moi, la purée de carottes). Et puis avec un appareil, vous devenez encore plus moche que d'habitude. Et c'est là que ça se complique. Parce que, d'habitude, c'est déjà pas la joie. Mais avec un TGV, même si c'est le dernier TGV à la mode, même s'il est super technique et ultra-puissant, je vais devenir une morue. Oui, une morue sèche sur un banc de belles truites brillantes. Tout cela me dégoûte profondément, croyez-moi. Tout cela pour dire que même si demain c'est l'anniversaire à Elise, Matthew Bellamy ou Johnny Depp, je ne serais pas de très bonne humeur. Espérons juste que les autres le soient.
Sur ce, je vous laisse, j'ai une tenue à trouver.
Bisous-bisous, C.


samedi 6 juin 2009


Ça y est, je respire à nouveau. Ne cherchez pas à comprendre. Je me suis décidée à faire les choses comme il faut, parce que, au fond, je suis encore punie. Mais tout va bien, oui. Arrêtons un peu de songer à moi, voulez-vous ? Je n'aime pas qu'on me complimente, ça me mets trop mal à l'aise. Je n'aime pas non plus qu'on me regarde, pour la même raison. Je crois que je n'aime juste que quelques regards et quelques compliments. Une fois trouvés, le tour est joué.


Je suis maboule, je sais.
Aide-moi, je suis en vie.

mercredi 3 juin 2009


JE N'AI PLUS QU'A ATTENDRE DEMAIN. J'ATTENDS. ENCORE ET ENCORE. ALLEZ, JE NE RESPIRE PLUS JUSQU'À DEMAIN AU BOUT DE CINQ.


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5. JE NE RESPIRE PLUS.



Bonjour, bonjour. Je suis en ce moment toute fraîche, toute propre, toute lavée. Waouh, j'adore cette sensation de netteté parfaite. Ça me fait penser un peu à Mr Propre et à sa magie qui fait sa puissance. N'empêche que croyez-moi ou non, mes jambes me font de sacrés faux-bonds. Tout d'abord, elles refusent de lever le pied assez haut pendant l'évaluation du saut de haie. Résultat ? Écrabouillage immédiat, choc brutal avec le sol, jambe râpé comme du gruyère et une foule en délire derrière moi. Déjà ça, c'est pas mal joué. Ensuite, elles commencent à virer de couleurs plutôt bizarres depuis que je suis sortie de ma douche pour laver mon bobo au genou. Oui, elles deviennent bleues avec pleins de petites tâches roses. Ça ressemble un peu à lorsque vous regardé fixement une lumière vive et que soudainement, et sans que vous vous y attendiez, elle s'éteint. Il y a alors un feu d'artifice de couleurs partout autour de vous sur un fond noir corbeau. Mes jambes ressemblent donc à ceci, mais juste en bleu et rose. C'est étrange. Bref, je suis en train de vous raconter les histoires de mes foutus petites jambes alors qu'après tout, qui ça peut bien intéresser ?


Personne.

Je vais sûrement mettre plus souvent de vieilles photos, comme celle-ci avec Marion. J'en ai plein et elles me rappellent toutes pleins de souvenirs. Ce n'est pourtant qu'une photo, mais à chaque fois, une seule me rappelle toute ces choses stupides et marquantes. C'est comme un livre sauf sans le texte. Le texte, il est dans ma mémoire et je ne l'oublierais que quand je périrais au fond de mon fauteuil avec la maladie d'Alzheimer. C'était que l'an dernier, mais cela remonte pourtant à une éternité. C'était un de ces jours d'été où il fait tellement chaud qu'on y voit trouble et qu'on ne veut même pas bouger. Une de ces journées où je voyais Marion. Apart manger, on avait rien fait. On se coucher sur le canapé avec le ventilateur en attendant que le temps passe. J'espère qu'elle s'en souvient, parce que moi je m'en souviens. Je me souviens de tout. De la pêche au nutella, de la barre du hamac, des programmes bidons qui étaient diffusés et de son T-shirt. C'était magique.

mardi 2 juin 2009


OH, CAN YOU HEAR ME ?

QUE SE PASSE T-IL ? JE N'EN SAIS RIEN. JE SUIS AUSSI PAUMÉE QU'UNE HIRONDELLE DANS UNE USINE BOSCH. JE NE SAIS PAS OU EST LA SORTIE NI MÊME PAR OU JE SUIS RENTRÉE. IL N'Y A QUE DE LA DIFFICULTÉ AUTOUR DE MOI. JE CHERCHE UN VISAGE, MAIS NE LE TROUVE PAS. LES GENS ME POSENT DES QUESTIONS, JE NE LEUR RÉPONDS PAS. QUE J'AILLE AU DIABLE. LA AU MOINS JE SAURAIS QU'IL N'Y A PAS DE SORTIES POSSIBLES.
LES GENS SONT BIZARRES. COMPRENNENT-ILS LE MONDE QUI LES ENTOURE OU FONT-ILS JUSTE SEMBLANT DE LE COMPRENDRE ?

lundi 1 juin 2009


J'ai passé toute ma journée dans mon hamac, à sentir la chaleur monter en moi. Les longs week-end commencent sérieusement à me ramollir comme du caramel fondu. Excepté que je ne suis pas aussi bonne que du caramel. Bref, je disais donc que ces week-end me donnent l'impression d'être en vacances avant l'heure, d'être amèrement seule et molle. Ce n'est pas une impression géniale, mais j'aime bien me sentir en vacances. Je pourrais passer toutes les journées ensoleillées dans mon hamac multicolore qui filtre la lumière vive du soleil en plein de milliers de particules sur ma peau. J'ai le pied à terre et balance doucement. Je m'y suis même endormie dans cet hamac mais j'ai été réveillée par un frère plus que surexcité, branché sur 400V. J'ai moins apprécié, ça. Ce que j'apprécie moins aussi, c'est que demain, je retourne en cours. Malheureusement, ces longs week-end ne peuvent pas être éternel sinon on durcirait à force de fondre, comme le caramel.
Vous savez, je suis entourée de pleins de gens partout, partout dans le monde entier. Je suis sûre qu'en ce moment même il y a dans le monde une petite fille qui observe un nuage en se disant qu'il ressemble vraiment au nounours qu'elle a perdu, un vieil homme qui souffre le martyr et qui va quitter cette planète pour un monde soi-disant meilleur dans à peu près 13sec, un femme qui prépare des crêpes pour ses enfants et qui lèche le plat en se disant que de toute façon personne la verra ainsi qu'un petit bébé qui commence à peine à marcher mais qui veut tenter de descendre les escaliers tout seul. Malgré tous ces gens là, je me sens seule. Je me sens seule, vidée, épurée et souillée. Comme si on avait commis un hold-up dans mon corps et pris tous ce qui pouvait s'y trouver. Tout sans rien me laisser, comme si on me dévalisait et que j'avais juste à dire :"Oh, escusez-moi, je n'en ai plus en stock, veuillez repasser plus tard.". Sauf que je me demande encore qui va m'amener des foutus stock et comment il va se débrouiller. Au fond, je pense que je ne veux pas de ces stocks. Non, j'en veux des nouveaux, des plus beaux, des plus doux et des plus soyeux. Mais bon, je me contenterais de ceux qui vont arriver très prochainement, ceux qui sont moches, non-originaux, poussiéreux et qui sentent le café. Voilà.