samedi 29 mai 2010


Tout est partit comme ça. Vous savez, des fois c'est plutôt simple la vie. Il suffit de l'arrêter en son cours et de lui dire en face : "Maintenant, tu arrête tes conneries, et tu me fais du bien, plutôt que de faire la gueule comme ça!". Et je crois que c'est en train de fonctionner. Quand on se dit que tout va bien, quand on leur dit que tout va bien, quand on se le répète et bien, à force, tout va bien. Et peut-être est-ce un mensonge, mais à quoi se poser la question? Non, on sourit, on joue, on fait des plans, des rêves et on en voit certains s'exaucer. On espère que les autres suivront. En fait, c'est tout simple la vie. C'est même plus simple qu'un gâteau. Parce qu'un gâteau, on doit suivre des règles tout le temps. Alors que des fois, on peut s'évader et inventer notre propre recette. Et ça, ça donne du charme et un goût nouveau. Pourquoi vouloir absolument rentrer dans le cube? J'y rentre pas, de toute façon. Et quand j'y rentre, ça me râpe la peau. Alors j'ai décidé de refaire à ma façon. Parce que ça marche. Je marche. Elle marche. Et tous nous marchons en rythme.
Allons mettre toute cette musique à fond. Qu'elle résonne dans nos entrailles et remue notre foie de façon à ce qu'il représente un demi-croisant, un presque sourire. Et que notre corps n'en puisse plus de remuer. Qu'il bouge, bouge, bouge... Si loin et si vite qu'on a même pas le temps de se dire "Je bouge?".

jeudi 27 mai 2010


DÉCONNEXION.
MARCHE DROIT.
TOMBE PAS.
SUIS LE FIL.
SUIS LE MOUVEMENT.
SUIS TON ESPRIT.

SUIS BÊTE!

dimanche 23 mai 2010


Ça bouge, ça fuit, ça mixe, ça remixe, et ça repart!
Ça enchaîne, ça déchaîne, ça pète les chaînes et ça met en haine?
C'est le nouveau, c'est le tout beau, c'est le très chaud et c'est tout faux?
C'est du caca, c'est le tralala, c'est la guérilla là-bas et patati et patata!

mercredi 19 mai 2010


TROP DUR DE TENIR. TROP TROP TROP TROP TROP DUR. JE CÈDE. CÈDE CÈDE ET RE-CÈDE. J'AI PLUS DE TEMPS. IL GLISSE DES MAINS. ON DIRAIT DE L'EAU. IL ME FUIT. VOUS FUYEZ. JE FUIS. OUI, JE FUIS ME CACHER. PARTEZ A L'OPPOSE. PARTEZ!

mardi 18 mai 2010


RE-MA.

samedi 15 mai 2010


Je crois que je suis percée. En dedans. Tu sais, comme si on fendait le centre d'une tomate et que son jus restait en elle, et qu'il y pourrissait. C'est ça. Je saigne du pus. Je ne suis que pus. Je suis du pourri. Je vis pourri. J'ai un caractère pourri. Tout va bien, en ensemble. Tout va bien ensemble. Je suis en sang bleu. Mon sang est bleu, je sens le roquefort et je m'évanouie dans l'inconfort. Subitement, je ne veux plus rien/personne. Tous y compris.

Avais foiré.
Ai foiré.
Vais foiré.


Me torturais.
Me torture.
Me torturerai.


Se sentais mal.
Se sens mal.
Se sentira mal.


Pensais à ça.
Pense à ça.
Pensera à ça.


Volais.
Vole plus.
S'écrasera.

jeudi 13 mai 2010




Afin d'éviter toutes surprises malvenues :
tout étiqueter, ficher tout, tout classer et tout connaître.

mercredi 12 mai 2010


ONE HUNDRED AND FIFTY.
HOURRA ?


CAN IT JUST BE POSSIBLE, FOR ONE TIME ?

lundi 10 mai 2010



Remue tes cheveux et passe le balai. C'est facile, tu verras. Dégomme la poussière comme si tu dégommais ta haine. (Dans ce cas, je vais m'y donner avec joie. Qui aurait pu croire que la poussière deviendrait mon amie ?)


  1. HAVE FORGOTTEN HOW IT WAS.
  2. HAVE FORGOTTEN HOW I FELT.
  3. HAVE FORGOTTEN HOW I HAVE CHANGED.
  4. HAVE FORGOTTEN HOW I CAN DO.
  5. HAVE FORGOTTEN TO BEAT ME.
  6. OR TO NOT BEAT ME.
  7. HAVE FORGOTTEN TO SAY HELP.
  8. HAVE FORGOTTEN TO FORGET.

dimanche 9 mai 2010


J'ai oublié de dire quelque chose : JE L'AIME. Et ça sera bien assez. Étant donné tout ce que nous avons parcouru, mètres après mètres, saut après saut, évènements après évènements, école après collège, collées après séparées, rires après rires, bouffes après boissons, je ne saurais dire autre chose. A vrai dire, elle fait comme partie de moi. Même si c'est une vieille chouette empaillée qui ne fait rien faire de ses doigts et qui est menteuse, on s'y fait.
Mais ne commencez pas à aller vers elle, vous seriez de suite pris d'un éperdu amour fou que vous ne pourriez arrêter. J'en suis victime. Ça fait mal tellement c'est profond.

C'EST FAIT. ON NE PEUT PLUS RIEN Y CHANGER.
C'est tout cassé, tout bisé, tout fondu à l'intérieur. Comme une chocolatine mise trop longtemps à fondre dans le micro-onde. Comme lorsque tout est brûlant de douleur, brûlant de chaleur, brûlant de froideur. Ça vous tortille le cœur, vous remue les désirs, vous fait perdre le sens de tout, et même le sens lui-même. Alors, oui, on peut rien y changer. Je peux rien y changer. J'ai fait de la merde, je l'assume. Je suis une merde, je l'assume aussi. J'ai vu des choses grandir, emplir en moi, et je n'ai rien changé. C'est donc cela le soucis : je ne suis que le témoin de ma vie. Comme une ancienne chanson-là, dont je ne me rappelle ni titre, ni auteur. "Le tourbillon d'la vie ... Lalala".

COME ON AND FORGET. IS IT SO DIFFICULT ? WELL, I THINK I'LL BE GOOD AT IT. ANYWAY, I HOPE. AND I HOPE IT IS ENOUGH.

lundi 3 mai 2010


WELL, YOU LOOK LIKE FUCKING HAVING A GOOD TIME.
SO ANYWAY, CONTINUE IT. YOU'RE SO GOOD AT IT.
WELL DONE !

dimanche 2 mai 2010


J'ai joué. J'ai rigolé. J'ai aimé. J'ai tout fait. Mais maintenant, j'en veux plus de tout ça. Alors, stoppons net. Je vais trouver cette solution, et hop. Ça va secouer, basculer, swinguer. Mais ça av changer. Vous allez avoir un piquement dans les yeux tellement ça va se faire. Comme une stupide allergie. Comme une lentille mal mise. Comme une débile larme qui fait sa rebelle et veut sortir. Vous allez le sentir. Essuyer vos cils, prenez vos sourcils dans vos bras et tirez vos paupières. Échauffez les. Puis mijotez le tout à feu doux, jusqu'à ce que vous soyez habitués. C'est facile. Vous verrez, on se fait à tout. Alors, je vais m'y faire, il le faut. Je vais sortir ma pince à épiler et me déchirer la pupille. Oublions. Dans le noir, c'est plus flippant.



Oula, mais ça congite là-dedans.


Allez, sors ta carte.
Get out.