lundi 26 avril 2010




VIEUX. VIEUX. VIEUX.
JEUNESSE, REJETTE MOI.
Oh, même si la vieillesse à moustache me fout tout en l'air et me rend plus honteuse que jamais. Fini. Dévorée. Mangée. Et croquée. Alors, disons seulement que je veux que la jeunesse ait un goût de vieux. Comme les chaussettes trouvées dans un cagibi. Voilà tout à fait. Manque. Oui, gros manque.

vendredi 23 avril 2010


ÇA FAIT EXACTEMENT 1AN ET 5JOURS.
WAHOU.
ON FAIT PÉTER LE CHAMPAGNE ?
OH, ET SI ON FAISAIT PÉTER MA VIE ?

jeudi 22 avril 2010


C'est assez étrange de voir si grosse métamorphose. Surtout lorsque celle-ci est dans le mauvais sens. Vous savez, ce n'est pas comme une chenille. Non. La chenille, elle, évolue et se transforme en un magnifique petit papillon. Qui ne fera pas long feu, certes, mais qui sera quand même flamboyant. Disons, que dans mon cas précis, l'inverse se produit. Comme si l'ancien papillon se transformait en une vulgaire grosse larve de chenille verdâtre avec des épines énormes et velues. (Qui plus est, cette chenille aurait de gros traits ineffaçables par la tronche, et aurait beau pleurer toutes les foutues larmes de son corps, tout resterait à jamais gravé. Comme dans de la roche, de la pierre dure ou tout reste à jamais. Comme dans une mémoire.). Et admettons que cette chenille ait pris la décision de changer. Admettons-le, car elle en a pris la nette décision. Ça parait fou, mais c'est bien le cas. Et bien, personne ne voudrait et pourrait l'aider. C'est vrai qui voudrait approcher une horreur pareille ? Alors, mis à part les cirques ou les spectateurs désireux de voir la triste vie d'une chenille laide et piquante, tout le monde s'en fiche. Et tout le monde l'oublie. Arrivera t-elle à accomplir sa mission ? Arrivera t-elle à redevenir papillon ? Elle se fiche d'y laisser la vie, elle veut juste ressentir cette sensation. Ressentir cette légèreté à nouveau et pouvoir voler de sa faible masse. Elle le veut, je le veux.


WHAT A LOVELY CITY.
IT'S SO GORGEOUS.
SO FABULOUS.
SO PERFECT.
I THINK,
I'LL
GET
MARIED
WITH
THIS
TOWN.
AND SPEND
A LOT
OF GOOD
TIME.
OH YEAH.






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samedi 10 avril 2010


I
A
M
L
O
O
S
I
N
G
C
O
N
T
R
O
L
.
So, fuck you anyway.

lundi 5 avril 2010


WHAT A NICE NIGHT.


Étrange. Très même. Comme si tout tournait pas rond. Tout devenait carré et les triangles fusent en losanges. Et les maths partent vers un monde meilleur. Mais, vous voyez, quand tout fuse comme sur Photofiltre, quand tout valse en l'air et s'effondre brusquement, que peut-on faire ? Et bien, rien. Se laisser aller et voir. Mais parfois cela ne suffit pas. Alors maintenant : on serre les muscles, on tire le vent, on le jette à terre et lui explique les conditions. Il le faut. Parce que très bientôt, tout repart. Ou plutôt : tout part. Et à ce moment-là, on ne m'attendra plus. On ne m'a même pas attendu. Avaant, j'arrivais à courir un minimum, mais là, c'est mort. Je souffre, mes boyaux hurlent le feu et mes joues explosent de rouge. C'est fichu. Comme d'hab' on va dire. Mais alors pourquoi cette question revient ? Pourquoi je me dis : "Et si je continuais un peu à forcer et pousser la cadence en ma faveur ? Si tout était enfin possible ?". Je m'y perds un peu. On verra. NON, on a plus le temps de voir. Alors STOP. Le gros panneau rouge s'affiche en gros zoom dans mon esprit. Et cette fois, j'ai pris mes précautions et tout partira. Et sinon, on fera ce qu'il faut faire pour. Comme avant. "Oui, on peut".



PS : Je la masserai à jamais si je pouvais, je la purgerai de tous ces problèmes, je la viderai et lui purifierai. Elle en deviendra toute parfaite intérieurement, en plus de l'extérieur. Elle est volante, me soulève pour toujours.